Parce que lorsqu’on parle de la technologie aujourd’hui, toutes les couches sociales sont concernées. Nous n’avons pas de raison de ne pas l’intégrer dans notre système éducatif.
Le sportif kényan sacré champion du monde de javelot en 2015 et favori pour les JO de Rio s’est formé en autodidacte, sans entraîneur, en consultant les vidéos YouTube de grands lanceurs. Un parcours détonnant qui lui vaut le surnom de « YouTube Man ».
Fils de fermier, élévé dans un village sans eau ni électricité, Julius Yego s’intéresse dès son enfance au lancer de javelot en bricolant de petites lances faites de branches d’arbres. « On allait dans la brousse en chercher, on en coupait et on les posait ensuite quelque part pour qu’elles sèchent », explique le sportif dans sa vidéo. Au fur et à mesure de ses lancers, Julius Yego enchaîne les progrès et décide de poursuivre sur sa lancée. Confronté à l’absence d’infrastructures sportives, il a alors l’idée d’utiliser YouTube pour regarder les vidéos de grands sportifs. Depuis le cybercafé, il étudie leurs entraînements qu’il reproduit ensuite tout seul. « J’ai gardé confiance et j’ai pris ma vie en main », assure Julius Yego. « Quand vous n’avez pas les équipements nécessaires, vous essayez d’improviser avec ce que vous avez. »
Des années plus tard, les efforts ont fini par payer. En 2014, Julius Yego gagne les Jeux africains. Puis, vient la médaille d’or aux Jeux du Commowealth en 2014 et le sacre comme champion du monde l’année suivante, avec un lancer de 92 mètres. Une performance historique dans une discipline qu’on savait jusqu’alors surtout dominée par des athlètes venus d’Europe de l’Est ou de Scandinavie.
Parce que nous aussi pouvons profiter de la technologie pour réaliser des exploits. Nous pouvons rendre les apprenants autonomes en les initiant à une meilleure utilisation de la technologie.
C’est pourquoi nous choisissons pour thème:
La technologie dans l’éducation, l’apprentissage et l’enseignement
Récit issu de France 24.